dimanche 10 août 2008

Humanité ?

L'humanité... Que les idéalistes nous décrivent comme un ensemble uni, soudé. Ben oui hein, on est tous humains...

De mon point de vue, l'humanité va en se délitant. Mis à part les leitmotivs peace&love, on remarque aisément une fragmentation à grande échelle. Certains mettent en avant l'égoïsme de l'humain pour expliquer ce fait, ce qui est relativement vrai, de même que la notion de profit. Mais avant tout, ce qui fragmente l'humanité, c'est la notion d'appartenance à un groupe.

Je vous rassure, je ne tourne pas en rond. Explication :

Appartenir à un groupe à l'échelle planétaire serait avoir conscience d'un lien avec le reste du genre humain. Or, on se rend vite compte que ce sentiment d'appartenance est rarement totalement vécu. Il n'y a qu'à voir l'idée d'appartenance à un pays. Actuellement, ce sentiment s'amoindrit. C'est explicable par l'Histoire. Le dix-neuvième siècle a été le tournant du nationalisme. On a vu une explosion de grands pays, d'Empires, en petites nations. Ce qui faisait le lien était une valorisation d'une culture commune, à travers la langue, les traditions, des traits d'union historiques souvent mythiques. Mais le processus a continué, ou plutôt s'est affiné. On avait auparavant une conscience nationale, et, sous-jacente, une conscience d'un particularisme.
Ce particularisme était rendu par les patois, les traditions locales. Actuellement, on remarque un retour à ces cultures. On se dissocie de l'ensemble, on se targue plus aisément d'être basque, breton, maghrebin, plutôt que d'être français. Ainsi, avec une telle fragmentation, comment pourrait-on se sentir appartenir à un groupe tel que l'Humanité ? Comment est-ce qu'on pourrait se sentir à la fois appartenir à un microcosme culturel et à une société mondiale ?

Ce comportement est ancré dans les habitudes. Il est même mis en exergue dans certains ouvrages. Pas besoin d'aller chercher dans une revue scientifique, il suffit de prendre, mettons, la science fiction. Au pif, premier livre qui me tombe sous la main : Hypérion, de Dan Simmons.
Dans cet ouvrage, l'humanité se reconnait par planète, voire continents, malgré un gouvernement galactique.
Exemple bidon me diraient certains, mais ce que je me permets ainsi de mettre en avant, c'est que naturellement l'auteur crée un distingo culturel entre planètes, alors qu'il aurait pu créer une unité. Cette séparation se fait par une description de cultures différentes, des particularités qui viennent naturellement sous la plume du romancier. Par automatisme peut être, ou observation de ce type de comportement à l'heure actuelle.

Rares sont ceux qui subliment l'appartenance à un groupe local, pour se sentir appartenir à une nation. Enfin, nuançons. Rares sont ceux qui vivent leur appartenance à une nation avec autant de force que leur appartenance à une localité. Du moins, dans l'coin où j'vis. Mais encore plus rares sont ceux qui ont conscience d'une vraie appartenance à l'humanité.

Pour méditer sur la question, après cette (très) brève, un morceau qui invite à la réflexion :



mercredi 6 août 2008

Ouverture.

Ben voilà...

Comme tant d'autres. J'me crée un blog. Bon, reste à savoir de quoi j'vais le remplir...

Mmmmh...


Un article sur les blogs, p't't'être, ce s'rai rigolo comme inauguration. Non ? Bon. Tant pis. J'le fais quand même.



On voit tant d'monde, même des médias, s'émerveiller sur les blogs et leur utilité. D'aucuns qui en parlent comme "journal intime en ligne" ("olol²", ai-je envie de dire, un journal intime visible au monde entier...). D'autres qui s'en servent comme moyen politique, campagne, tout ça... Puis que dire donc de ces skyblogs pour ados parlant un autre... y'a pas de mot en fait, j'ai failli dire langage mais bon, on dira : appauvrissement lexical en l'honneur de la faute volontaire ? On dirait le novlangue d'Orwell, mais en pire. Bref, ce genre d'éléments que j'trouvais d'abord repoussants, bons arguments pour n'en rien faire, rester lecteur. Vous tiquez sur ce dernier point ? Bah ouais, j'critique les blogs, mais j'suis lecteur. Paradoxe ? Oui et non.
On va dire qu'certains rencontrés sur la toile ont des blogs qui donnent envie. Qu'ce soit du dessin, d'la photo, ou encore du texte. Surtout du texte. Là, j'me demande pourquoi ne pas faire pareil. Puis j'oublie. Puis j'y repense, en voyant la plume virtuelle tailler dans l'tas ou simplement poser quelques vers, dans tous les cas avec humour, avec cynisme, ou en toute simplicité. Voilà que j'm'y mets enfin.


Bon, tant qu'à faire... qu'esse j'vais y mettre sur cette page web ? Du texte. De temps en temps, de la photo, des liens pour d'la musique (c't'une passion). Mais surtout du texte.
J'me prends pour un poète, parfois. Puis j'aime réfléchir. Et j'vais voir si c'est vraiment si rigolo qu'ça d'étaler mon opinion sur des sujets divers et variés.

Ah, au fait... J's'rai sympa, j'f'rai pas tout l'temps comme cette note. J'écrirai pas toujours comme j'parle.