jeudi 25 septembre 2008

Mises à jour.

Faudrait que j'y pense.

Peut-être.

J'pourrai arguer d'obligations professionnelles, iérelles, sentimentales. F'rait d'bonnes excuses pour rien écrire nan ?

C'est étrange quand même, ce sentiment d'culpabilité qu'on peut avoir, quand on laisse son blog, pauv' 'tite chose innocente, même pas consciente, à l'abandon.
Mais plus que l'blog, l'impression qu'y a des lecteurs qui sont p't'être intéressés par c'qu'on peut débiter d'sus, et qui son p't'être déçus quand on pond rien pendant un moment. Mais bon. La célébrité d'la toile, l'respect du lecteur... drôles de choses qui passent par la tête.

J'vais essayer d'm'occuper un poil plus d'mon blog donc. Mmmmmh, p'têtre un article dans l'article, en complétion, s'rai fun. Allez...



Boulot.

Voila c'qui s'amuse à m'bouffer mon temps en c'moment, mon boulot. Pas de vie jusqu'à mardi prochain. Par contre après...

Bref, l'cliché étudiant = branleur est (presque) faux. Qui plus est étudiant en Lettres. Alors, à quoi je passe 14h par jour ? Des cours. Avec des noms rigolos : histoire des croyances, sociologie de l'action, période hellénistique...
On peut m'dire qu'j'ai pas à m'plaindre avec mes vingt heures d'cours par semaine. C'pas faux. Mais après les cours, l'vrai boulot commence. Nan, pas apprendre nan, c'pas le "par coeur" l'boulot en Histoire. Ca, c'est un cliché collégien, à défaut d'être collégial. Non, ce à quoi on passe nos journées, c'est à s'masturber l'cerveau sur des points d'détail. A chercher à comprendre, tout l'temps. Et à peu près tout c'qui nous tombe sous la main. Genre : l'évolution des voiles de marine au XVII° siècle, le système politique macédonien sous Philippe II... l'image et le rôle de la prostituée de l'antiquité à nos jours... la symbolique du rouge en Egypte antique...

Bref, tout ça s'fait pas tout seul. Mais surtout, c'fait pas à partir de rien. Donc, faut des sources, littéraires si possible (eh oui, on est encore un peu branleurs, on se contente souvent de trier les faits de l'opinion et l'éloquence de l'auteur). Mais parfois on fait des trucs rigolos, genre en numismatique : dingue, le nombre de trucs rigolos qu'on peut faire dire à une p'tite rondelle de ferraille usée et déformée.
Et aussi, dès la première année, les présentations orales. Qu'esse c'est qu'ce truc là ? C'dit dans l'intitulé pourtant : tu prends un sujet, puis tu l'traites. Autant un truc façon cour magistral (De l'économie de l'Attique archaïque) ou une analyse de texte (Rencontre avec les indiens, 1608, par le sieur de Champlain, capitaine ordinnaire du Roy, deux pages). Folichon non ? Bon ok, les titres sont nazes, mais faut bien avoir l'air sérieux. Non ?

'fin, tout ça pour dire, j'ai deux présentations orales à faire ce semestre. Et, en bon suicidaire kamikaze qu'a peur de rien, j'ai pris les deux premiers textes. Idiot non ? Oui ? Bien. Je l'savais qu'j'aurai pas dû.


La prochaine fois, j'essaierai de causer musique.

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